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Catégorie : Actu

30 avril 2025

La prostatectomie Robotique en détail

La prostatectomie Robotique en détail

Avant de découvrir les signes de complications, découvrez les symptômes à surveiller dans notre guide : Quels sont les symptômes du cancer de la prostate ?

La prostatectomie radicale robot-assistée est une intervention chirurgicale de pointe pour traiter le cancer de la prostate localisé. Une préoccupation majeure pour de nombreux hommes est la préservation de la fonction érectile après cette intervention. Cet article explore les conditions dans lesquelles la préservation des nerfs érectiles est possible et les facteurs qui influencent cette décision cruciale.

Sommaire

  • Comprendre la Prostatectomie Robotique et les Nerfs Érectiles
  • L'Importance de l'Évaluation Préopératoire
  • Attentes et Récupération Post-Opératoire
  • Conclusion

Comprendre la Prostatectomie Robotique et les Nerfs Érectiles

La prostatectomie robotique implique l’ablation de la prostate et, potentiellement, des tissus environnants. Les nerfs responsables de l’érection sont situés à proximité de la prostate. La préservation de ces nerfs est une priorité pour maintenir la fonction érectile post-opératoire.

Facteurs Clés pour la Préservation des Nerfs

Stade et localisation du cancer :

  • Si le cancer est localisé et éloigné des nerfs, la préservation est plus envisageable.
  • Un cancer avancé ou proche des nerfs peut nécessiter une ablation plus étendue.

Âge et santé du patient :

  • Les patients plus jeunes avec une bonne fonction érectile pré-opératoire ont de meilleures chances de récupération.
  • Les conditions médicales préexistantes peuvent influencer la récupération.

Expérience du chirurgien :

  • La précision de la technique robotique et l’expertise du chirurgien sont cruciales pour une préservation nerveuse réussie.

Imagerie par résonance magnétique (IRM) préopératoire :

  • L’IRM permet de bien localiser la tumeur avant l’opération.

L'Importance de l'Évaluation Préopératoire

Une évaluation approfondie est essentielle pour déterminer la faisabilité de la préservation nerveuse. Cela inclut :

  • Un examen physique complet.
  • Des tests de fonction érectile.
  • Une IRM de la prostate pour évaluer l’étendue du cancer.
  • le dosage du PSA

Techniques de Préservation Nerveuse

La prostatectomie robotique offre une précision accrue, permettant une dissection minutieuse des nerfs. Les techniques incluent :

  • La dissection interfasciale : préserve les nerfs situés entre les fascias de la prostate.
  • La dissection intrafasciale : préserve les nerfs situés très proches de la prostate.

Attentes et Récupération Post-Opératoire

Il est important de noter que la préservation nerveuse ne garantit pas une récupération immédiate de la fonction érectile. La récupération peut prendre plusieurs mois, voire années. Les facteurs influençant la récupération incluent :

  • L’étendue de la préservation nerveuse.
  • L’âge et la santé du patient.
  • La rééducation post-opératoire.

Options de Traitement pour la Dysfonction Érectile Post-Opératoire

Plusieurs options sont disponibles pour traiter la dysfonction érectile après une prostatectomie :

  • Médicaments oraux (inhibiteurs de la PDE5).
  • Injections intra-caverneuses.
  • Dispositifs à vide.
  • Prothèses péniennes.

Conclusion

La préservation des nerfs de l’érection lors d’une prostatectomie pour un cancer  est un objectif important pour améliorer la qualité de vie des patients. Une évaluation préopératoire approfondie et une technique chirurgicale précise sont essentielles pour maximiser les chances de succès.

Besoin d’un diagnostic ou d’un suivi ? Prenez rendez-vous au Centre d’Urologie de Colmar pour une prise en charge personnalisée.

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by Stéphane Pierrein Actu0
24 février 2025

Quand peut-on préserver les nerfs de l'érection lors d'une prostatectomie robotique ?

Quand peut-on préserver les nerfs de l’érection lors d’une prostatectomie robotique ?

Avant de découvrir les signes de complications, découvrez les symptômes à surveiller dans notre guide : Quels sont les symptômes du cancer de la prostate ?

La prostatectomie radicale robot-assistée est une intervention chirurgicale couramment pratiquée pour traiter le cancer localisé de la prostate. Cependant, cette intervention peut avoir des conséquences sur la qualité de vie, notamment sur la fonction érectile. La préservation des nerfs de l’érection, appelée aussi conservation des nerfs,  est une technique qui permet de réduire ces effets secondaires, mais elle n’est pas toujours possible. Voici un guide complet pour comprendre dans quels cas cette approche peut être envisagée.

Sommaire

  • Qu'est-ce que la préservation des nerfs ?
  • Les critères pour envisager une préservation des nerfs
  • Score de Gleason et agressivité du cancer
  • Facteurs liés au patient
  • Conclusion

Qu'est-ce que la préservation des nerfs ?

Les nerfs de l’érection sont situés dans des faisceaux neurovasculaires qui longent chaque côté de la pprostate. Ils ne sont pas visibles a l’œil nu.

Lors d’une prostatectomie, le chirurgien peut tenter de les préserver à condition que cela ne compromette pas l’ablation du cancer. Cette technique est délicate car les faisceaux sont très proches de la prostate et parfois en contact direct avec les cellules cancéreuses.

Les critères pour envisager une préservation des nerfs

Les critères pour envisager une préservation des nerfs

La localisation de la tumeur est un facteur clé. Si la tumeur est située à distance des faisceaux neurovasculaires, il est possible de les préserver. Cependant, si la tumeur est proche ou si elle envahit ces zones, une conservation complète des nerfs pourrait augmenter le risque de récidive cancéreuse.

Comment le chirurgien évalue-t-il cette localisation ?

L’imagerie préopératoire, comme l’IRM multiparamétrique, permet de visualiser la tumeur et ses rapports avec les faisceaux neurovasculaires. Cette évaluation est essentielle pour décider de la stratégie chirurgicale.

Score de Gleason et agressivité du cancer

Qu'est-ce que le score de Gleason ?

Le score de Gleason est une échelle qui mesure l’agressivité des cellules cancéreuses. Plus le score est élevé, plus le cancer est agressif. Par exemple, un score de 6 indique un cancer peu agressif, tandis qu’un score de 8 ou plus suggère un cancer avancé.

Impact sur la préservation des nerfs

Pour les cancers peu agressifs (score 6 ou 7), la préservation des nerfs est souvent possible. En revanche, pour les scores élevés, les chances diminuent car la priorité est d’éliminer complètement le cancer.

Techniques avancées

Les techniques robot-assistées permettent une visualisation en 3D et des mouvements précis, ce qui améliore les chances de préserver les nerfs. L’utilisation d’énergies adaptées, comme les pinces  bipolaire, réduit également les dommages collatéraux.

Facteurs liés au patient

Âge et santé générale

Les patients jeunes (moins de 65 ans) et en bonne santé ont une meilleure capacité à récupérer une fonction érectile après l’intervention. Les comorbidités, comme le diabète ou les maladies cardiovasculaires, peuvent également influencer la récupération.

Importance de la discussion préopératoire

Une discussion ouverte entre le patient et le chirurgien est essentielle. Les attentes du patient en termes de qualité de vie sexuelle et les priorités liées au traitement du cancer doivent être prises en compte pour définir une stratégie adaptée.

Cela permet de stratifier les priorités, en prenant en compte la maladie, son stade, les antécédents du patients et surtout ses attentes.

Conclusion

La préservation des nerfs de l’érection lors d’une prostatectomie pour un cancer  est un objectif important pour améliorer la qualité de vie des patients. Cependant, elle n’est pas toujours possible et dépend de multiples facteurs, notamment la localisation et l’agressivité du cancer. Une évaluation précise et une discussion personnalisée permettent d’optimiser les résultats pour chaque patient.

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by Stéphane Pierrein Actu0
4 décembre 2024

What are the symptoms of prostate cancer?

What are the symptoms of prostate cancer?

Prostate cancer is one of the most common cancers in men, particularly after the age of 50. Although this disease is often asymptomatic in its early stages, there are certain warning signs that require prompt consultation. Let’s find out what the main symptoms are and what they mean.

Contents

  • Early symptoms of prostate cancer
  • Advanced symptoms of prostate cancer
  • When should you consult a specialist?
  • Conclusion

Early symptoms of prostate cancer

In its early stages, prostate cancer can progress silently, without causing any particular pain or discomfort. However, certain signs may appear, including :

  • Difficulty urinating (weak stream, sensation of not emptying the bladder completely).
  • Frequent urination, especially at night.
  • A burning sensation or pain when urinating.
  • The presence of blood in the urine (haematuria) or semen.

These symptoms can also be associated with other pathologies such as benign prostatic hypertrophy (adenoma), so it is crucial to consult a specialist to determine the cause.

Advanced symptoms of prostate cancer

When cancer reaches a more advanced stage, it can lead to :

  • Bone pain, often in the hips, back or ribs (indicating possible spread to the bones).
  • Persistent fatigue or unexplained weight loss.
  • Erectile dysfunction or pain during ejaculation.

At this stage, early diagnosis is crucial to limiting complications and providing appropriate treatment.

Certain advanced symptoms can lead to serious complications. Discover the early signs of these complications here : What are the first signs of prostate cancer complications?

When should you consult a specialist?

It is advisable to consult a urologist as soon as any unusual symptoms appear, particularly if :

  • You are over 50.
  • You have a family history of prostate cancer.

You experience pain or notice changes in your urinary habits.
Early screening, including a PSA (prostate-specific antigen) test and a clinical examination, can often identify the disease at a curable stage.

It is important to note that a PSA test is very important. In 90% of early cases there are no symptoms, just an increased PSA.

If you notice these symptoms, it is essential to consult a specialist for a precise diagnosis. Discover the prostate cancer detailed diagnostic stages .

Conclusion

Prostate cancer may be silent in its early stages, but signs such as urinary problems, pain or blood in the urine should be taken seriously. Early detection is essential to improve the chances of treatment and cure.

To find out more, or to consult a specialist, book an appointment at the Colmar Urology Center. We’re here to support you at every stage of your healthcare journey.

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by Stéphane Pierrein Actu0
3 décembre 2024

Quels sont les premiers signes de complications liées au cancer de la prostate non traitées et évolutif ?

Quels sont les premiers signes de complications liées au cancer de la prostate non traitées et évolutif ?

Avant de découvrir les signes de complications, découvrez les symptômes à surveiller dans notre guide : Quels sont les symptômes du cancer de la prostate ?

Le cancer de la prostate, s’il n’est pas détecté ou traité à temps, peut évoluer et entraîner des complications graves. Ces complications peuvent survenir à un stade avancé de la maladie, affectant non seulement la prostate mais aussi d’autres parties du corps. Reconnaître ces signes précoces est crucial pour agir rapidement. Voici tout ce que vous devez savoir.

Sommaire

  • Pourquoi les complications surviennent-elles ?
  • Les signes de complications liées au cancer de la prostate
  • Quand consulter en urgence ?
  • Que faire pour limiter les complications ?
  • Conclusion

Pourquoi les complications surviennent-elles ?

Lorsque le cancer de la prostate progresse, il peut envahir les tissus voisins ou se propager à d’autres organes, entraînant ce qu’on appelle des métastases. Ces complications sont souvent dues à une croissance tumorale non contrôlée ou à une prise en charge tardive.

Les signes de complications liées au cancer de la prostate

Complications urinaires

  • Rétention urinaire aiguë : Une incapacité soudaine à uriner, souvent accompagnée de douleurs intenses.
  • Sang dans les urines (hématurie) : Un signe que la tumeur affecte les voies urinaires.
  • Infections urinaires fréquentes : Résultant d’un blocage partiel ou total de l’urètre.
  • Insuffisance rénale : Si la tumeur bloque le flux d’urine sur une longue période.

Douleurs osseuses

Lorsque le cancer se propage aux os (métastases osseuses), il peut provoquer :

  • Des douleurs intenses au niveau du dos, des hanches ou des côtes.
  • Une fragilité accrue des os, entraînant des fractures.

Troubles neurologiques

  • Faiblesse ou engourdissement dans les jambes : Indication possible d’une compression de la moelle épinière.
  • Difficultés à marcher : Liées à des douleurs ou à des complications nerveuses.

Troubles hormonaux et sexuels

  • Dysfonction érectile sévère : Causée par des atteintes nerveuses ou vasculaires dues à la tumeur.
  • Bouffées de chaleur ou fatigue intense : Souvent liées à des traitements hormonaux avancés.

Fatigue et perte de poids inexpliquée

Ces signes peuvent indiquer une extension du cancer ou une atteinte générale de l’organisme.

Quand consulter en urgence ?

Certains symptômes nécessitent une consultation immédiate :

  • Douleurs osseuses persistantes ou intenses.
  • Incapacité soudaine à uriner.
  • Faiblesse ou paralysie des membres inférieurs.
  • Sang dans les urines ou le sperme.
  • Perte rapide de poids associée à une fatigue extrême.

Ne négligez pas ces signes : une prise en charge rapide peut prévenir des complications graves et améliorer la qualité de vie.

Que faire pour limiter les complications ?

  • Dépistage précoce : La meilleure façon d’éviter les complications est de diagnostiquer le cancer à ses débuts. Consultez un urologue dès l’apparition de symptômes inhabituels.
  • Suivi médical rigoureux : Si vous êtes déjà diagnostiqué, respectez les rendez-vous et les traitements recommandés.
  • Mode de vie sain : Une alimentation équilibrée et de l’exercice régulier peuvent soutenir votre santé globale.

Conclusion

Les complications liées au cancer de la prostate sont souvent le résultat d’une progression non contrôlée de la maladie. Reconnaître les signes précoces, comme des douleurs osseuses, des troubles urinaires ou une fatigue inexpliquée, est essentiel pour agir rapidement. Si vous observez l’un de ces symptômes, consultez immédiatement un spécialiste.

Besoin d’un diagnostic ou d’un suivi ? Prenez rendez-vous au Centre d’Urologie de Colmar pour une prise en charge personnalisée.

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by Stéphane Pierrein Actu0
3 décembre 2024

Comment se déroule le diagnostic du cancer de la prostate ?

Comment se déroule le diagnostic du cancer de la prostate ?

Avant de plonger dans les étapes du diagnostic, découvrez les symptômes à surveiller dans notre guide : Quels sont les symptômes du cancer de la prostate ?

Le cancer de la prostate est l’un des cancers les plus fréquents chez les hommes, particulièrement après 50 ans. Si vous présentez des symptômes comme des troubles urinaires ou si vous souhaitez simplement effectuer un dépistage préventif, il est essentiel de comprendre les étapes clés d’un diagnostic précis. Voici un guide complet sur le processus diagnostique du cancer de la prostate.

Un taux de psa anormal doit conduire a une consultation auprès d’un urologue

Sommaire

  • L’importance d’un diagnostic précoce​
  • Les étapes du diagnostic du cancer de la prostate​
  • Que faire après un diagnostic ?
  • Quand consulter pour un dépistage ?​
  • Conclusion

L’importance d’un diagnostic précoce

Le cancer de la prostate est souvent asymptomatique à ses débuts. Un diagnostic précoce permet :

  • Une prise en charge rapide.
  • Une réduction des risques de complications.
  • Un choix plus large de traitements efficaces.

Si vous présentez des symptômes comme des difficultés à uriner, une envie fréquente d’uriner la nuit, ou des douleurs pelviennes, il est crucial de consulter un spécialiste.

Les étapes du diagnostic du cancer de la prostate

Consultation initiale avec un urologue

  • Analyse des symptômes : L’urologue pose des questions sur vos antécédents familiaux, vos habitudes de vie et vos symptômes.
  • Évaluation des facteurs de risque : Âge, hérédité, origine ethnique et conditions médicales préexistantes.

Examen clinique : le toucher rectal

  • Cet examen, rapide et indolore, permet au médecin de palper la prostate via le rectum pour détecter d’éventuelles anomalies (induration, élargissement).
  • Bien qu’inconfortable pour certains, il reste un outil clé dans le dépistage.

Examens biologiques : dosage du PSA

  • Le PSA (Antigène Spécifique de la Prostate) est une protéine produite par la prostate.
  • Un taux élevé peut indiquer un problème : inflammation, hypertrophie bénigne ou cancer.
  • Ce test est souvent utilisé en complément du toucher rectal.

Imagerie médicale pour confirmer les anomalies

  • IRM multiparamétrique :
    • Une imagerie avancée qui permet de visualiser la prostate et d’identifier les zones suspectes.
    • Elle est particulièrement utile pour guider les biopsies.
  • Échographie transrectale :
    • Permet de mesurer la taille de la prostate et de détecter des anomalies.

Biopsie prostatique : l’examen définitif

  • Si des anomalies sont détectées, une biopsie est réalisée.
  • Elle consiste à prélever des échantillons de tissu prostatique pour les analyser en laboratoire.
  • Les résultats permettent de confirmer la présence d’un cancer et de déterminer son agressivité (score de Gleason).

Que faire après un diagnostic ?

Une fois le diagnostic posé, plusieurs étapes s’enchaînent :

  • Déterminer le stade du cancer (localisé ou métastatique).
  • Discuter des options de traitement adaptées à votre situation (chirurgie, radiothérapie, hormonothérapie, etc.).

Quand consulter pour un dépistage ?

  • Dès 50 ans : Consultation annuelle pour les hommes sans facteurs de risque.
  • Dès 40-45 ans : Si vous avez des antécédents familiaux de cancer de la prostate ou si vous appartenez à une population à risque (hommes d’origine africaine, par exemple).
  • En cas de symptômes urinaires inhabituels, même si vous êtes plus jeune.

Conclusion

Le cancer de la prostate peut être silencieux à ses débuts, mais des signes comme des troubles urinaires, des douleurs ou une présence de sang dans l’urine doivent être pris au sérieux. Une détection précoce est essentielle pour améliorer les chances de traitement et de guérison.

Pour en savoir plus ou pour consulter un spécialiste, prenez rendez-vous au Centre d’Urologie de Colmar. Nous sommes là pour vous accompagner à chaque étape de votre parcours de santé.

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by Stéphane Pierrein Actu0
3 décembre 2024

Quels sont les symptômes du cancer de la prostate ?

Quels sont les symptômes du cancer de la prostate ?

Le cancer de la prostate est l’un des cancers les plus fréquents chez l’homme, notamment après l’âge de 50 ans. Bien que cette maladie soit souvent asymptomatique à ses débuts, certains signes peuvent alerter et nécessitent une consultation rapide. Découvrons ensemble les principaux symptômes et ce qu’ils signifient.

Sommaire

  • Symptômes précoces du cancer de la prostate
  • Symptômes avancés du cancer de la prostate
  • Quand consulter un spécialiste ?
  • Conclusion

Symptômes précoces du cancer de la prostate

Dans ses premiers stades, le cancer de la prostate peut évoluer silencieusement, sans provoquer de douleur ni de gêne particulière. Cependant, certains signes peuvent apparaître, notamment :

  • Une difficulté à uriner (jet faible, sensation de ne pas vider complètement la vessie).
  • Une envie fréquente d’uriner, surtout la nuit.
  • Une sensation de brûlure ou une douleur lors de la miction.
  • La présence de sang dans l’urine (hématurie) ou dans le sperme.

Ces symptômes peuvent également être associés à d’autres pathologies comme l’hypertrophie bénigne de la prostate (adénome), il est donc crucial de consulter un spécialiste pour en déterminer la cause.

Symptômes avancés du cancer de la prostate

Lorsque le cancer atteint un stade plus avancé, il peut entraîner :

  • Des douleurs osseuses, souvent au niveau des hanches, du dos ou des côtes (indiquant une possible propagation aux os).
  • Une fatigue persistante ou une perte de poids inexpliquée.
  • Des troubles de l’érection ou une douleur lors de l’éjaculation.

À ce stade, le diagnostic précoce reste déterminant pour limiter les complications et envisager des traitements adaptés.

Certaines manifestations avancées peuvent entraîner des complications graves. Découvrez les premiers signes de ces complications ici : Quels sont les premiers signes de complications liées au cancer de la prostate ?

Quand consulter un spécialiste ?

Il est conseillé de consulter un urologue dès l’apparition de symptômes inhabituels, en particulier si :

  • Vous avez plus de 50 ans.
  • Vous avez des antécédents familiaux de cancer de la prostate.

Vous ressentez des douleurs ou remarquez des changements dans vos habitudes urinaires.
Un dépistage précoce, incluant un dosage du PSA (antigène spécifique de la prostate) et un examen clinique, permet souvent d’identifier la maladie à un stade curable.

Il est important de noter qu’un dosage du PSA est très important. Dans 90% des cas précoces il n’y a aucun symptôme mais seulement un PSA augmenté

Si vous remarquez ces symptômes, il est essentiel de consulter un spécialiste pour un diagnostic précis. Découvrez les étapes détaillées d’un diagnostic complet du cancer de la prostate.

Conclusion

Le cancer de la prostate peut être silencieux à ses débuts, mais des signes comme des troubles urinaires, des douleurs ou une présence de sang dans l’urine doivent être pris au sérieux. Une détection précoce est essentielle pour améliorer les chances de traitement et de guérison.

Pour en savoir plus ou pour consulter un spécialiste, prenez rendez-vous au Centre d’Urologie de Colmar. Nous sommes là pour vous accompagner à chaque étape de votre parcours de santé.

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by Stéphane Pierrein Actu0

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CLASSEMENT LE POINT SANTÉ 2024

Cancer de la prostate : 10ème/138 hôpitaux (note globale de 18,42/20)
Adénome de la prostate : 3ème / 246 hôpitaux (note globale de 19,16/20)
Calculs urinaires : 8ème/269 hôpitaux (note globale de 18,30/20)
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